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    À deux sur une moto naked pour découvrir du nord au sud des routes et des vues nichées entre des paysages connus et des coins cachés.

    Par Samuel Dallavalle | 12 novembre 2021 | 1 min
    Moto: Kawasaki Z900
    Kilométrage: 3.200 km
    Difficulté: simple
    Durée: 11 jours
    Période de l’année: Août
    Météo: toujours ensoleillé
    Températures: 30°C - 45°C
    Équipement essentiel: vêtements techniques ventilés, GPS ou carte, sacoches latérales et sacoches de réservoir
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    Samuel Dallavalle

    L'auteur

    Samuel Dallavalle (pour les amis Sam), 28 ans mi-vicentin, mi-trentin. Je fais de la moto depuis l’âge de 19 ans et je me suis vite rendu compte que j’utilisais si peu la voiture qu’il était préférable de la vendre. Depuis, je passe toute l’année à moto que ce soit pour aller travailler, faire les courses, partir en week-end, en vacances, par temps torride, par temps glacial, par temps de pluie... Les jeunes marmottes nous enseignent qu’il n’y a pas de mauvais temps mais que de mauvais équipements. Bien entendu, le type de moto parfait pour l’usage que j’en fais est la touring et j’ai donc pris une... naked. Effectivement, je ne suis pas connu pour mes choix logiques. Mais quelqu’un me bat à plate couture dans ce domaine : ma copine. Laura a décidé de me suivre dans ce voyage en se contentant d’une partie de la selle... C’est discutable. La véritable héroïne de cette histoire, ce n’est pas moi mais bien elle. 

    Le moyen de locomotion 

    Nous avons décidé de partir avec ma Z900 après avoir décliné l’offre généreuse de mon père, qui insistait pour que nous prenions sa superbe BMW R1200GS avec trois coffres en aluminium parce que... On ne sait pas trop pourquoi, probablement l’idée de voyager avec la moto que j’utilise pour aller travailler, au lac et sur piste me plaisait trop pour y renoncer. Quelques changements ont suffi pour l’adapter à nos besoins (je dis « nos » car Laura a participé activement à toutes les phases du voyage, de la préparation à la réalisation). Nous avons ajouté des sacoches latérales souples (avec cadres), une sacoche de réservoir, un siège passager retapissé, une prise USB pour charger le téléphone et une tige au guidon pour fixer le GPS. Rien d’autre, une révision ordinaire de la moto avant le départ pour s’assurer que tout était en ordre. 

     

    La préparation 

    L’idée de base était simple : aller à la découverte des routes et des paysages italiens. Rien de très philosophique, pas d’objectifs particuliers, pas de buts spécifiques. Nous sommes des gens simples, nous aimons rouler à moto et voir des endroits pour remplir nos yeux. 

    Au fil du temps, nous avions entendu parler de différents endroits intéressants dans notre pays, à travers les récits de voyage de nos amis, des émissions de télévision, des réseaux sociaux, etc. Nous les avons notés et c’est ainsi que peu à peu nous nous sommes créé une liste. Notre itinéraire se basait sur ces renseignements. Des routes pleines de virages qui menaient à de beaux endroits à admirer. Je dirais même que ce sont deux choses plutôt faciles à trouver en Italie. Nous avons évité autant que possible les autoroutes et avons défini au hasard sur la carte des lieux d’intérêt spécifiques qui suscitaient notre curiosité. Nous avons ensuite essayé de relier le plus de points sur la carte en veillant à emprunter des routes qui ne semblaient pas ennuyeuses et en tenant compte du temps dont nous disposions. En dernier lieu, nous avons cherché et réservé des hébergements bon marché à proximité de notre itinéraire, en tenant compte du kilométrage que nos lombaires pouvaient endurer (le plus long trajet était de 390 km, nous parcourions en moyenne 280 km environ par jour). 

    Nous avons réservé toutes les nuits à l’avance pour deux raisons : la première est que la haute saison ne nous permet pas de concilier des réservations de dernière minute avec un budget serré comme le nôtre ; la deuxième est que notre voyage s’est déroulé en pleine période de Covid. Avoir un peu plus de certitude alors que les régions pouvaient décider d’un confinement d’un moment à l’autre nous a paru plus sage. 

     

    L’équipement 

    En ce qui concerne l’équipement, nous avons dû tenir compte de notre capacité de charge limitée. En définitive, nous partions onze jours à deux avec deux sacoches latérales souples (30 litres chacune) et une sacoche de réservoir (10 litres). Il fallait donc tenir compte de cet aspect pour les vêtements de moto aussi. Nous avons décidé de partir tous les deux avec un équipement semblable donc : 

    • Veste en cuir avec airbag D-air®  
    • Jean Kevlar avec protections de niveau 2 (également utiles pour les promenades dans les centres historiques) 
    • Bottines imperméables avec chevillères  
    • Casque intégral avec intercom 
    • Gants d’été 
    • Combinaison anti-pluie (dans les sacoches) 
    • GPS (téléphone portable dans mon cas) 
    • Huile et nettoyeur de chaîne 
    • Kit anti-crevaison 
    • Kit de premiers soins 
    • Kit d’outils de base à toutes fins utiles (car si la réparation ne fonctionne pas avec du ruban adhésif américain, c’est que vous n’en avez pas utilisé assez). 

    Tout le reste pouvait être acheté en cours de route en cas d’extrême nécessité. Je conseille cependant d’éviter le mois d’août pour ces destinations car la chaleur s’est avérée être le facteur le plus fatiguant. Le sort (et ici je suis très ironique) a voulu que nous soyons dans le sud de l’Italie précisément au moment où le record de température des 7 dernières années a été battu. Nous serions certainement revenus moins fatigués à la maison et aurions eu moins de moments « critiques ». La chaleur fatigue plus rapidement la région lombaire, elle fatigue aussi bien physiquement que mentalement. Elle rend tout un peu plus compliqué, mais nous n’avons jamais perdu courage ni nous ne sommes laissés conditionner... Nous avons juste souffert un peu plus. 

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    Jour 1 - Des pneus fumants sur les Apennins 

    L’aventure commence à Vicence tôt le matin afin de rouler le plus possible à la « fraîche ». Avec le nez pointé vers l’ouest, nous traversons les routes secondaires de la vallée du Pô en profitant d’un panorama qui nous est plutôt familier et de notre fraîcheur mentale et musculaire pour réduire les pauses. Le paysage est caractérisé par une plaine à perte de vue et un nombre incroyable de corps de ferme. Rien de spécial à signaler, seulement les virages de la Val Trebbia devant nous. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons, les formes des Apennins deviennent de plus en plus grandes. Sans même nous en rendre compte, nous passons des longues routes droites de la plaine à une route qui n’est pas sans rappeler les montagnes russes. Un mélange étroit totalement dépourvu de lignes droites et un macadam à l’étanchéité excessive. 

    Après ce bon moment, notre ventre qui commence cependant à gargouiller et la chaleur croissante nous indiquent qu’il est temps de faire une pause. Nous nous arrêtons donc pour manger un sandwich à l’ombre dans une taverne sur le bord de la route avant de repartir. Tout le reste de la journée, nous ne verrons qu’une succession de virages au milieu des Apennins où le panorama est presque inexistant à cause de la végétation dense... Ce n’est pas plus mal car les routes sont si belles que je ne l’aurais pas regardé de toute façon. 

    Nous arrivons donc ainsi à la fin de la première journée. Nous avons réservé aujourd’hui un appartement dans un village oublié de tous tant il est coupé de la civilisation, Belpiano. Un endroit incroyablement isolé et presque abandonné, mais au prix de 16 € la nuit par personne, nous ne nous attendions certainement pas à un château. Nous terminons la soirée avec une belle assiette de pâtes faites maison dans une taverne à Brizzolara (lieu habité le plus proche) où nous regardons avec intérêt la rivière du village qui, pour une raison quelconque, grouille d’anguilles. 

     

    Jour 2 - Que la réserve soit avec vous, mon jeune Padawan 

    Nous partons donc pour les Cinque Terre et en un rien de temps nous arrivons à la hauteur de Levanto curieux de voir les célèbres villages. Le voyant de la réserve s’allume, mais il y aura certainement un distributeur dans les environs. Ainsi, nous empruntons la route côtière qui surplombe ces magnifiques villages. Entre-temps, l’autonomie de la moto ne cesse de baisser, mais je n’y prête pas trop d’importance... En mode touristique, la Z a une consommation vraiment négligeable et la jauge m’indique une autonomie restante de tout respect. Rien à craindre donc. Nous passons par tous les villages célèbres, Monterosso, Corniglia, Manarola et Riomaggiore jusqu’à ce que nous décidions de nous arrêter pour prendre un verre pour nous reposer rapidement à Vernazza.

     

    Sans m’en apercevoir, la moto n’indique plus qu’environ 20 km d’autonomie, c’est alors que je commence un peu à m’inquiéter. Cela fait longtemps que nous n’avons pas vu de distributeur, il vaut mieux jeter un coup d’œil à la carte... Le plus proche est situé à La Spezia soit à 25 km d’où nous nous trouvons... C’est bien mais ça pourrait être mieux. L’alternative est un distributeur à 22 km dans la direction opposée. Cela voudrait donc dire rebrousser chemin et l’idée ne m’enchante pas vu le nombre de km restant à faire dans la journée. Je décide donc d’activer le mode Super Eco du poignet droit en espérant trouver quelques descentes pour me venir en aide. Au bout de plusieurs kilomètres de tension (l’idée de pousser une moto de plus de 200 kg en plus des sacoches en plein soleil au mois d’août ne m’amusait pas du tout). Nous arrivons enfin comme par miracle au distributeur. Nous faisons le plein et remplissons 16,7 l sur les 17 l déclarés. Leçon retenue ! 

    Nous poursuivons vers le sud en passant par Pise où nous faisons un tour sur la Piazza dei Miracoli. Nous nous arrêtons dans le parking souterrain d’un supermarché pour manger un bout et prendre un répit de la chaleur infernale de la journée. 

    Après la pause, nous continuons vers le sud-est, là le paysage commence à changer radicalement. Sur la toile de fond commencent à apparaître de la terre rouge et des collines vallonnées... Les paysages toscans... Mes yeux peinent à croire à tant de beauté. Nous nous arrêtons pour prendre un granité à Monteriggioni, un village surélevé incroyablement beau, je voudrais ne plus partir d’ici, mais nous ne sommes pas encore arrivés. Nous arrivons enfin à Sienne après avoir traversé des paysages que seuls des mots ne sauraient décrire. Nous sommes un peu éreintés par la chaleur et les kilomètres. Ce soir, c’est un bel hôtel qui nous attend. 

     

    Jour 3 - L’Eroica avec plus de cœur que de suspensions 

    Notre programme est de nous arrêter deux nuits à Sienne afin de reprendre nos forces et de profiter de cet endroit magnifique. Nous prévoyons également d’emprunter les routes blanches de l’Eroica. Je ne pense pas qu’une présentation soit nécessaire, je me limite à dire qu’il existe deux itinéraires différents que l’on peut parcourir à moto, l’un d’environ 115 km et l’autre d’environ 210 km. Tous deux se composent à 50 % de route goudronnée et à 50 % de chemin de terre. Je ne raconterai pas le parcours en détail car il faudrait un article séparé, mais je laisserai plutôt les photos parler d’elles-mêmes. Les paysages sont tout simplement féeriques, la route facilement praticable avec une moto équipée de suspensions pour des excursions moyennes/longues... Mais la mienne n’en est pas équipée... Et en plus, j’ai un passager. De toute évidence, nous ne nous sommes pas contentés du trajet le plus court, non, nous avons décidé de prendre le long parcours. A-t-il été facile d’arriver au bout de l’itinéraire ? Non, pas du tout. La chaleur, la fatigue et le chemin de terre m’ont mis à rude épreuve. J’étais tellement fatigué que je crois que je me suis endormi le soir avant même de poser ma tête sur l’oreiller. Est-ce que je le referais ? Oui, sans hésiter. Finir une telle épreuve m’a donné entière satisfaction. Je peux maintenant dire que j’ai aussi fait du tout-terrain avec la moto avec laquelle je pars en vacances, au travail, sur la piste... Bref, vous avez compris. Nous terminons la journée en lavant la moto, un joli nettoyage de la chaîne (qui ressemble maintenant à du béton) et une belle douche froide. 

     

    Jour 4 - Invités dans la maison d’un félin 

    Nous repartons au matin les yeux encore rouges et avec l’acide lactique de la fatigue de la veille, pour arriver principalement à l’étape suivante. Rien de spécial en cours de route si ce n’est une agréable rencontre le long des rives du lac Trasimène avec deux bikers de Harley du Trentin en balade dans le centre de l’Italie. L’un des deux voyage sur une Harley avec un cadre hardtail (sans suspensions arrière) et une fourche Springer. Ainsi sont faits les purs et durs. Il nous raconte en riant que conduire cette moto, c’est comme « enfourcher une planche en fer à deux roues ». Je veux bien le croire, elle n’a pas de suspensions ! Après avoir bavardé et salué ces deux jeunes, nous partons pour Avezzano.  

    Une fois arrivés dans notre logement pour la nuit, nous sommes accueillis par une petite chatte à trois pattes nommée Pillola (pilule, sans doute en raison de la quantité de médicaments qu’elle a dû prendre après la perte de sa patte). Elle nous suit partout et nous réserve un bel accueil. Dans la soirée, nous nous arrêtons bien sûr dans le centre où nous mangeons dans une taverne une belle assiette de pâtes et profitons de l’hospitalité des habitants. De retour dans notre logement, nous nous glissons sous les couvertures et remarquons une présence sur le lit... Rien à craindre, c’est Pillola qui vient se coucher pour se faire dorloter. 

     

    Jour 5 - Rencontres inattendues et cabanes dans les arbres 

    Nous partons ainsi, après avoir dit au revoir à Pillola, et mettons le cap sur le lac Scanno, un beau plan d’eau entouré par les Apennins et accessible par un sous-bois touffu à faire rêver. Après une courte pause au lac, nous nous dirigeons rapidement vers Rapolla. En chemin, nous tombons par hasard sur le sanctuaire de Maria Santissima Addolorata, une construction à l’architecture très intéressante, même si à ce stade, tout endroit avec un peu d’ombre avait un charme inattendu. Nous décidons alors de nous arrêter pour le visiter et nous ne sommes pas déçus. 

    La route passe vite et nous arrivons au B&B où nous passerons la nuit. Le temps de décharger la moto et de nous installer dans la chambre, voilà qu’un Belge sillonnant l’Italie arrive à bord d’une Vespa ET3 125cc chargée à bloc. Nous prenons quelques pizzas à manger sous le porche (qu’il va chercher en Vespa) et nous nous asseyons en écoutant tous ses récits de voyage (y compris deux voyages au Cap Nord toujours en Vespa) et son passé d’étudiant universitaire à Sienne. 

    En revenant brièvement sur nos pas, je remarque une cabane dans les arbres avec une échelle, et bien sûr je ne peux m’empêcher d’y grimper. Une fois arrivé en haut, je découvre une maisonnette avec une petite terrasse et une chaise pour admirer l’incroyable panorama au pied du mont Vultur. Une vue extraordinaire depuis une cabane en bois bâtie dans un arbre... Je pense que c’était l’une des plus belles surprises de ce voyage. 

     

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    Jour 6 - Retour aux Dolomites... Ah non ? 

    C’est notre dernier jour de moto avant d’arriver à destination. Nous nous retrouvons entourés d’un panorama incertain entre bois et désert. Dans cet environnement surréel, nous voyons au loin des pics rocheux très particuliers et nous nous rendons compte que nous sommes au pied de Pietrapertosa, surnommée les « Dolomites lucaniennes ». Nous nous lançons dans une montée qui nous rappelle un col de montagne (avec des trous et des creux comme ceux de l’expérience récente de l’Eroica). La vue est vraiment fascinante. Nous nous retrouvons entourés de nombreuses roches mises à nu et de précipices, un endroit qui nous semble plus familier que prévu, un endroit qui ressemble à notre maison et aux Alpes. Après une visite au hameau, nous décidons de descendre pour continuer sur la route principale qui nous mène directement dans la région de Matera. 

    Le trajet entre Pietrapertosa et Matera est très droit et sans encombre, je dirais même agréable après tous les virages rencontrés. Les températures torrides ont été le point noir de la journée... Le long du tronçon principal, nous dépassons largement 40 °C et le goudron noir n’aide pas. Pour vous donner une idée de la chaleur, le ventilateur du radiateur se met fréquemment en route malgré une vitesse de croisière de 110 km/h. Je peux vous garantir que la Z est tout sauf une moto qui chauffe. 

    Nous arrivons donc à San Teramo in Colle, un endroit où nous passerons les deux prochaines nuits afin de visiter Matera et de reposer un peu nos lombaires. 

     

    Jour 7 - Quelles pierres ! 

    Pour cette journée de détente, nous avons décidé de visiter Matera en essayant de nous perdre autant que possible dans la partie historique, les célèbres Sassi de Matera (les pierres de Matera). Je dois admettre que leur charme et surtout leur histoire sont vraiment passionnants. Les températures montent vraiment en flèche, le blanc de la pierre reflète le soleil partout... Pour être franc, cela a poussé la plupart des touristes à rentrer, ce qui nous donne l’occasion de visiter les Sassi de Matera sans trop de monde et parfois dans des rues totalement désertes. 

    Nous nous organisons ensuite pour voir le soleil se coucher à l’horizon depuis un belvédère situé sur la colline à l’est. Nous passons rapidement au supermarché acheter de quoi prendre un apéritif et profitons d’un coucher de soleil à couper le souffle... La photo en dira bien plus que moi. 

     

    Jour 8 - À la découverte du Molise 

    Le lendemain, nous partons pour commencer la remontée vers le nord. C’est principalement une journée de déplacement d’une destination à l’autre, toutefois le panorama se révèle incroyablement différent par rapport aux jours précédents. Étant donné que nous étions arrivés à Matera par l’ouest (un paysage jonché d’arbustes), nous avons décidé de la quitter en nous dirigeant vers le parc national de l’Alta Murgia, qui est caractérisé en cette saison par des champs jaune vif à perte de vue, presque totalement dépourvus de végétation. 

    De là, nous continuons vers le nord jusqu’à notre destination pour la nuit : Campobasso. Contre toute attente, cette ville nous captive avec son paysage vallonné vraiment remarquable et son sens de l’hospitalité. 

     

    Jour 9 - Sous le regard de Sa Majesté Campo Imperatore 

    Ainsi commence la journée la plus longue et la plus fatigante du voyage, au cours de laquelle sont prévus 390 km de virages et un nombre important de lieux d’intérêt à visiter. Donc, trêve de bavardages. Le clou de la journée est le parc national du Gran Sasso, un endroit que nous avons toujours voulu visiter en raison de la renommée de ses panoramas. Je vais vous parler d’un endroit en particulier, car il incarne parfaitement toute la beauté de ce parc national : Campo Imperatore. Eh bien ! Que dire... Nous avions placé la barre très haut mais je vous assure que rien ne peut vous préparer à tant de splendeur. Ici aussi, je laisserai parler les photos en ajoutant qu’aucune technique photographique ne saurait rendre justice à ce plateau. De la route pour y arriver jusqu’à la largeur de sa vallée... J’ai connu peu d’endroits en Italie et à l’étranger qui soient en mesure de me faire sentir ailleurs que sur Terre comme j’ai pu me sentir en roulant sur cette vaste étendue de goudron noir. 

    Nous mettons ensuite le cap sur Norcia, en passant par Campotosto (où il y a un beau lac) et les Piani di Castelluccio (un autre paysage hors du commun). Nous terminons ensuite la journée à Cerreto di Spoleto, où nous passons la nuit et profitons d’un repos bien mérité après la plus longue journée du voyage à tous les niveaux. 

     

    Jour 10 - Un peu de détente ! 

    Ainsi commence l’avant-dernier jour du voyage, rien de difficile ou de stressant, aujourd’hui nous partons et arrivons tôt. La destination est un hôtel bien mérité avec piscine à Montecatini Terme, où nous avons l’intention de nous détendre comme il se doit avant de rentrer chez nous. La route est rapide et en un éclair, nous nous retrouvons en maillot de bain au bord de la piscine pour reposer nos muscles et savourer ce moment de détente. 

     

    Jour 11 - Home sweet home 

    Le jour du retour commence par les cols de la Futa et de la Raticosa, le paradis toscan-émilien des motards des Apennins. Puis nous poursuivons tout droit jusqu’à la maison. Pour la première fois, nous nous accordons un tronçon d’autoroute pour écourter le voyage et avoir plus de temps pour défaire nos bagages. Sur le chemin du retour, nous avons la tête remplie des beautés de ce voyage et sommes heureux de retrouver notre lit... Nous avons atteint notre objectif : faire de la route et découvrir suffisamment de paysages de façon à créer un équilibre parfait entre satisfaction et fatigue. Nous sommes ainsi aussi heureux de notre voyage que de rentrer chez nous et de profiter d’un peu de repos. 

    Équipement essentiel

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    Casque intégral

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    Airbag D-air®

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    Veste ventilée

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    Protection dorsale

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    Jean technique

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    Chaussures de moto

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    Gants ventilés

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    Sacs latéraux

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